Ma graine de roman
En janvier 2025, j’ai commencé la formation « Professionnaliser son roman jeunesse » avec Pia, de Graines de romans.
Mon souhait était d’améliorer mon style, mais je n’avais aucune intention d’écrire un roman à destination du jeune public. Le premier challenge a donc été de trouver une histoire à raconter. C’est tout naturellement que j’ai eu envie de parler de mon quotidien avec les enfants polyhandicapés et que ma graine de roman a germé.

La naissance de Guillermo
Chaque lundi, une courte vidéo théorique nous attendait sur la plateforme de Graines de romans et les exercices étaient à rendre pour le dimanche. Plusieurs participants à la formation avaient déjà un roman ficelé à retravailler et pouvaient donc aller piocher dans leurs extraits. Je partais de zéro et devais tout produire en temps réel.
Guillermo, Gui pour les intimes, un petit garçon polyhandicapé, serait le héros de mon roman et allait vivre d’incroyables aventures. Je pensais que cette super idée était suffisante, mais je me trompais. Les codes de la littérature jeunesse m’ont obligée à creuser les personnages, le plan, les obstacles, le climax, la révélation… Un réel challenge dans le temps imparti. Alors que je pensais peaufiner mon style, j’ai surtout assemblé le squelette de mon histoire.
Les vidéos me semblaient trop courtes pour pouvoir être complètes, mais elles le furent. Pia va à l’essentiel et l’illustre avec des exemples pertinents de la littérature jeunesse et des exercices adaptés.
En plus de la page facebook réservée aux échanges, chaque mois, une visio de groupe est l’occasion de passer en revue les avancées et les doutes de chacun. Un moment essentiel pour relancer la motivation.

L’accompagnement de Pia
Les propositions de formations pour éditer son roman foisonnent sur internet et il est difficile de séparer les charlatans des personnes sérieuses. J’avais peur de me faire rouler et de me retrouver avec un accompagnement médiocre et décevant.
Au lieu de ça, j’ai très vite compris que Pia, qui a travaillé en maison d’édition, avait de l’expérience. Elle allait chercher la petite bête et me poussait à creuser les bonnes idées pour en faire de meilleures. Ses propositions de changements sont toujours bienveillantes et pertinentes.
Au terme des trois mois de formation, je m’étais attachée à mon personnage, même si je n’avais pas écrit grand-chose de concret, mais mon plan était prêt ! Je pouvais le laisser dormir dans un tiroir ou continuer l’accompagnement avec Pia pour espérer proposer un roman qui tient la route aux maisons d’édition.

Un été sur le clavier
Cet été, j’ai donc travaillé d’arrache-pied pour ficeler une vingtaine de chapitres. À l’automne, Guillermo partira à la recherche d’un éditeur. Enfin, si j’arrive à trouver un titre pour mon roman…
